Économie locale circulaire

Créer un impact positif dans la communauté locale

Pour comprendre la portée et l’ampleur des avantages de l’achat local, il est utile de considérer l’effet multiplicateur local, c’est-à-dire la quantité d’activité économique locale déclenchée par l’achat d’un seul article. Selon l’économie communautaire, plus un euro circule dans une région définie, et plus il circule rapidement, plus il crée de revenus, de richesses et d’emplois.

Par exemple, lorsqu’un produit est acheté dans un magasin détenu et géré localement, une plus grande proportion de la dépense va directement dans la poche d’une personne qui vit dans la communauté, ce qui lui permet d’avoir plus d’argent à dépenser pour d’autres biens et services locaux. Ainsi, même si un produit provenant d’une source locale peut être légèrement plus cher parce qu’il n’est pas produit en masse, il s’agit d’un investissement rentable pour aider la communauté à prospérer. C’est pourquoi nous travaillons avec des fournisseurs locaux pour approvisionner notre cuisine, construire et meubler nos chalets, et embaucher des personnes locales pour travailler dans notre entreprise autant que possible.

Créer des opportunités d’emploi

AliKats est une entreprise enregistrée uniquement en France, ce qui signifie que toutes les taxes que nous payons vont à la communauté locale dans laquelle nous vivons et dont nous bénéficions. Nous pensons que la création d’emplois est un moyen vraiment tangible de soutenir l’économie locale. Tous nos employés sont embauchés par le biais du système d’emploi français.

En outre, dans la mesure du possible, nous essayons d’employer des personnes avec des contrats permanents à l’année (par opposition aux contrats saisonniers temporaires) afin que nos employés puissent s’enraciner et construire leur propre vie dans la communauté locale également.

Diminution des kilomètres alimentaires

Faire circuler l’argent dans une économie locale est également important pour des raisons environnementales. L’une des façons les plus cruciales d’aider l’environnement en achetant des aliments locaux est de réduire les kilomètres de nourriture. Le terme « kilomètres alimentaires » fait référence à la distance parcourue par les aliments pour atteindre les magasins locaux. Plus le nombre de kilomètres parcourus pendant le transport des aliments est élevé, plus la quantité de combustibles fossiles brûlés est importante, ce qui entraîne une augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les aliments importés au supermarché parcourent souvent des milliers de kilomètres en camion et en avion pour arriver jusqu’ici. Cela entraîne non seulement une consommation massive de carburant et une pollution, mais aussi la nécessité d’installations telles que la réfrigération, qui consomme de grandes quantités d’énergie.

L’achat de produits alimentaires locaux ne nécessite cependant rien de tout cela, puisqu’il s’agit d’acheter des biens qui ont été produits dans votre environnement local. Dans l’ensemble, si nous achetons des produits et des biens locaux, nous pouvons réduire les kilomètres parcourus par nos aliments et diminuer considérablement nos émissions de gaz à effet de serre.

En achetant des aliments locaux et de saison, moins de ressources sont utilisées pour leur production, leur stockage et leur transport et les aliments sont plus frais lorsqu’ils arrivent dans nos chalets – ce qui signifie également qu’ils ont meilleur goût ! Il en va de même pour l’achat de produits et de services non alimentaires locaux : la chaîne d’approvisionnement est raccourcie, ce qui réduit l’empreinte carbone des transports associés.

Protéger les terres agricoles locales

Acheter des aliments locaux permet de protéger les alpages, les terres agricoles et la faune de notre belle région de Haute-Savoie. En achetant des produits locaux à des prix équitables, nous soutenons les agriculteurs locaux et les aidons à mener à bien leur activité. Lorsque les agriculteurs sont bien rémunérés pour leurs produits, ils sont moins enclins à vendre leurs terres, qui seraient souvent réaménagées à des fins industrielles ou commerciales. Ces utilisations produiraient beaucoup plus d’émissions de gaz à effet de serre que l’agriculture et élimineraient davantage les habitats de la faune locale.